Reportage TV - France 2

Les 100 qui font bouger la France

Journaliste: 

Je suis contente d’avoir un élu sur ce plateau. Au fond, vous, ce que vous avez dit c’est "J’ai envie d’investir dans l’avenir, les langues, l’informatique." Racontez-nous. 

Maire d’Elancourt : 

Écoutez, moi je souhaite être un des seuls députés qui n’a pas mon baccalauréat. Donc j’ai eu des problèmes d’échecs scolaires. Et j’ai travaillé en entreprise très tôt et j’ai vu que les méthodes en entreprise sont beaucoup plus modernes, beaucoup plus opérationnelles que celles de l’éducation nationale. Dès que j’ai été élu maire j’ai dis “Tiens, souviens toi de ton échec, Jean-Michel” et j’ai faire venir du laboratoire de recherche et je leur ai dit “Construisez moi un logiciel qui commence à tester comment apprendre à un enfant avec bien sur les enseignants mais utiliser un logiciel pour apprendre, pour enrichir son vocabulaire, pour faire travailler son intelligence logique et mathématique”. 

Journaliste : 

Et en anglais vous travaillez par visioconférence dans les classes je crois avec les US ou le Canada, ça c’est formidable ! En gros vous avez pris sur votre cagnotte finalement, parce que c’était une décision. Sur quoi vous avez renié pour privilégier ça ? 

Maire d’Elancourt : 

Alors, j’ai pu avoir des fonds qui m’ont permis d’expérimenter ces fameux cours d’anglais dont vous parlez, c’est à dire que vous avez un enseignant à Londres ou à New York ou au Canada et qui parle en direct sur grand écran avec les enfants et les enfants parlent en temps réel et ont vraiment un professeur dans la langue avec l’accent. Quelqu’un tout à l’heure disait “Mon anglais scolaire, s’était bien à l’école mais dès que je parle avec un algais on ne se comprenait plus à cause de l’accent” là c’est fini. La visioconférence, les cours d’anglais par visioconférence bien sûr font tomber  ce problème d’accent et les enfants bien sûr apprennent beaucoup plus rapidement. 

Journaliste : 

Merci de votre témoignage et de cette belle initiative. Peut-être que d’autres maires pourraient en prendre de semblable.